Attirant de nombreux contribuables par sa promesse de réduction d'impôt importante, le Girardin industriel repose sur un principe fondamental : l'investissement est considéré comme à fonds perdus.
Ce que cela signifie concrètement : pas de retour direct sur investissement. En effet, contrairement à un placement classique, l'investisseur n’encaisse aucun dividende, ni aucune plus-value liée à la cession ou à la liquidation des biens acquis dans le cadre du dispositif. En revanche, il perçoit une très forte réduction de son impôt sur le revenu qui est calculée sur la base du montant qu’il a investi, et le taux de cette réduction est de 110% à 121% de ce dernier. Rapprochez-vous du professionnel Profina pour en savoir plus sur cette réduction fiscale et sur le fonctionnement complet du dispositif dont le champ d’action est en outremer.
Notons que la défiscalisation est non seulement conséquente, mais aussi immédiate, et elle est octroyée dès l'année suivant l'investissement. En d’autres termes, cette carotte fiscale peut dépasser le montant initialement investi, ce qui pourrait générer un véritable effet de levier fiscal. De plus, le Girardin industriel est plus intéressant que les autres dispositifs dont la défiscalisation s’étale au fil des ans. Ce qui risque de ne pas s’aligner aux objectifs fiscaux de l’investisseur, en sachant que sa situation fiscale évolue avec le temps.
Pourquoi l’investisseur ne perçoit pas de dividendes ? Les loyers perçus lors de la mise en location sont destinés à couvrir l’endettement réalisé et qui a pour objectif de compléter l’apport des investisseurs dans le cadre de l’acquisition du matériel industriel neuf.
De même, il ne perçoit pas de produit de cession ni de liquidation. Rappelons que le matériel loué par l’entreprise ultramarine devient sa propriété à la fin de la période d’engagement de 5 ans. Ce qui fait intervenir des opérations de cession. Quant à la société de portage, elle subit une liquidation à cette échéance.
